• Charles-Eric de saint Germain s'apprête à publier un ouvrage (intitulé La Défaite de la raison, à paraître aux éditions Salvator) dans lequel il nous livrera une réflexion approfondie relative aux modifications législatives récentes et à leurs inconséquence. Il nous est possible d'avoir un avant-goût de sa réflexion en nous intéressant à l'article qu'il publiait en janvier 2014 intitulé :"Tous égaux ?"

    Il s'agissait déjà dans cet article de mesurer les inconséquences de l'égalitarisme, cette dérive qui, depuis le principe légitime de l'égalité de droit, demande que nous soyons "égaux en droits" au sens où nos conditions d'existence devraient être identiques.

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  • Un texte de Cédric l'Auxerrois

    A travers l'odieux attentat contre Charlie Hebdo, c'est encore une fois la liberté de pensée et d'expression que l'on attaque, alors qu'elle constitue un droit fondamental de l'homme, de tout homme. Mais au-delà de cette tragédie, qui nous laisse "sans voix", il faut aussi se demander ce qui peut pousser des fondamentalistes fanatiques à commettre des actes aussi barbares.

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  • Eric LEMAÎTREUn texte d'Eric LEMAÎTRE

    Veilleur, Sentinelle, Guetteur, Bienveillant…,

    J’avais à cœur de vous écrire ces dimensions de l’engagement du chrétien dans son combat prophétique dans la cité des hommes.

    Face aux transformations d’une société qui radicalement viole les lois divines et amorce la refondation d’une nouvelles anthropologie païenne, plus que jamais le chrétien est interpellé dans son témoignage.

    Je réalise la nécessité pour nous chrétiens de ne pas être entraîné par la spirale de l’idéologie qui en réalité ne s’inscrira jamais dans la relation, la rencontre des autres.

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  • Face à l'effondrement des repères, à la perte de confiance dans les responsables politiques ou aux conséquences de la crise financière, le courant pour une Ecologie humaine veut placer l'homme au cœur des décisions et contribuer au changement de la société. C'est un appel à " la révolution de la bienveillance ". " Changeons le monde par nos initiatives " indique même le thème de ces 1ères Assises de l'écologie humaine les 6 et 7 décembre 2014 à Paris. Condensé en 5 minutes du grand rendez-vous de ce courant né en 2013.

    Les initiateurs de ce blog y participent.

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  • Un article de Cédric l'Auxerrois

    Le blog "Ethique Chrétienne" n'a pas vocation à lancer des débats théologiques entre les différentes dénominations chrétiennes. Il nous a pourtant paru intéressant de publier cet article de Cédric l'Auxerrois : il n'est pas polémique et peut aider chacun à réfléchir en profondeur sur "le mariage", alliance tant chahutée aujourd'hui.

    ***

    Les débats sur les divorcés-remariés, qui suscitent d'énormes remous chez les catholiques à l'heure actuelle, doivent nous amener à nous poser de multiples questions : D'où vient le divorce entre la doctrine catholique et la « nouvelle pastorale » souhaitée par le pape François, qui se veut accueillante aux divorcés-remariés ? Qu'est-ce que le Christ veut dire lorsqu'il énonce, en Matthieu 19, 6 : « ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas » ? A-t-on assez creusé la signification de cette parole, et notamment l'idée que Dieu serait directement la source de ce lien ?

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  • L'article qui suit a servi d'introduction à une conférence-débat sur le thème du livre "Masculin et/ou féminin : peut-on choisir ?". Elle a été écrite par Eric LEMAÎTRE.

     

    Le livre co-écrit avec Alain LEDAIN s’inscrit dans un contexte bien particulier qui est celui de la déconstruction de l’être humain tel qu’il est, la déconstruction d’une idée anthropologique fondée sur la différence et les complémentarités des hommes et des femmes qui sont aussi semblables et égaux par nature.

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  • Un texte de Jean l'Amandier

    Jean l'Amandier est un des auteurs du site des Eveilleurs de conscience. Il lance ici un avertissement à notre société occidentale policée, à la France, pourvoyeuse de leçons de démocratie : la barbarie nous guette. Premièrement parce qu'elle se niche dans le cœur de chacun de nous. Le livre de la Genèse rapporte comment le péché est entré dans le monde et avec lui la violence. Deuxièmement, parce que la barbarie resurgit sous des formes inattendues, déguisée sous les habits de l'humanisme et du progrès. La culture ne protège pas nécessairement de ce fléau. Le remède est à la fois dans une réconciliation de l'Homme avec son Créateur et dans le renoncement à toute forme de vengeance. N'ayons pas peur des mots ! Ce texte est prophétique ; il met en garde. Puisse-t-il être écouté !

    Alain LEDAIN


    ***

    Je veux ici remercier un ami cher qui par sa relecture, m’a conduit à approfondir l’analyse de la barbarie dans des aspects et des dimensions qui ne réduisent pas aux approches définies par le monde occidental. Je veux ici remercier Cédric l’Auxerrois qui a pris la peine de me relire et d’apprécier le contenu de cette pensée…

    ***

    Notre époque assiste à une forme d’accélération de son histoire ; le pire est le rapprochement d’une dissolution totale de ces civilisations, civilisations qui fuient vers le consumérisme, le nihilisme, le technicisme, ou le fondamentalisme.

    Il est frappant que dans ces périodes de crise, de relever la propagation de la violence, de l’empilement des maux qui viennent submerger les nations. Ouvrons le journal et c’est l’étalement de l’horreur qui se répand sur la terre. Même l’Europe à ses portes est en proie à des exactions et à des déchirements qui lui font craindre le pire.

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  • Un texte d'Alain LEDAIN

    Le livre de Monique de Hadjetlaché « Bien vieillir » paru aux Editions FAREL (© 2008) est la principale source d’inspiration de cet article. Je l’ai lu alors que je devais préparer un séminaire organisé à REIMS sur la famille par mon très cher ami et frère Eric Lemaître.

    ***

    Dans un article de 2011, je développai le thème "Construire notre identité en travaillant à notre sanctification". J'y montrai que Dieu sépare, différencie pour identifier :

    « 4 Dieu […] sépara la lumière des ténèbres. 5  Il appela la lumière : “jour” et les ténèbres : “nuit” [...] 6 Et Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux pour les séparer. [...] Dieu fit l’étendue. Il sépara les eaux d’en-dessous de l’étendue des eaux d’au-dessus. [...] 8 Dieu appela cette étendue : “ciel”  [...] 9 Et Dieu dit : Je veux que les eaux d’au-dessous du ciel se rassemblent en un seul endroit afin que la terre ferme paraisse [...] 10  Dieu appela “terre” la terre ferme, et “mer” l’amas des eaux… 14 Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années »

    La formule « chacun selon son espèce » (ou « chacun selon leur espèce ») utilisée dans les versets suivants (11, 12, 21, 24 et 25) marque aussi la distinction.

    L’acte de création part du chaos indifférencié, informe – le tohu bohu – pour aller vers l’hétérogénéité où chaque élément prend sa place en se différenciant et en prenant une limite, une fonction, une identité propre.

    Le temps, lui aussi, nécessite d'accéder à la différence. C’est ce que nous allons montrer sur les plans personnel, familial et social.

    ***

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  • Un article écrit par Alain LEDAIN

    Une introduction de l'article par Eric LEMAÎTRE

    Voici un article écrit par mon ami LEDAIN qui ne relance pas les sempiternels débats touchant le genre ... en tout cas ce n'est pas ici l'objet de son propos. L'homme s'ennuie-t-il dans l'Eglise ?... La question est osée, mais elle vaut la peine d'être posée ?... L'objectif est ici de parler du caractère de l'homme, de sa masculinité, des besoins qui sont les siens. Sommes nous sûrs que l'Eglise d'une manière générale appréhende la dimension des besoins associés au tempérament de l'homme ? Est-elle là pour forger des caractères faibles ou bien a-t-elle vocation à permettre aux hommes de se réconcilier enfin avec une identité qui n'est pas honteuse ? Une identité quand elle est sanctifiée, renouvelée en Christ autorise des engagements qui sont orientés sur ce qui fait la spécificité de la masculinité à savoir entreprendre, s'engager dans son rôle et sa dimension missionnaire sans appréhender l'hostilité, le combat spirituel dans la cité et non comme un réfugié apeuré dans les bras d'une assemblée sur protectrice et qui ne convient pas au caractère masculin.

    Des hommes s’ennuient dans l’Eglise et cela fait longtemps que je cherche à en comprendre les raisons. C’est ainsi qu’un article paru le 05 septembre 2014 sur le site de La Vie a retenu mon attention. Son titre : Le christianisme est-il une religion de femmes ? Cet article fait référence à deux autres écrits fort intéressants mais rédigés en anglais : Pourquoi les hommes détestent-ils aller à l'église ? et Pourquoi les hommes quittent-ils l’Eglise ? J’ai tenté de les traduire. Dans un premier temps, je vais vous en offrir les points me semblant intéressants.

    Dans un post sur un réseau social, je partageai mon désaccord avec les propos de Pascal-Emmanuel Gobry apportés en conclusion de l’article de La Vie : « Les femmes savent davantage être humainesLes hommes se laissent bien trop souvent distraire de questions fondamentales par leur soif de pouvoir, de gloire, de reconnaissance, etc. Du coup, je ne recommanderais pas tant que l'Eglise s'inspire des hommes, mais que les hommes s'inspirent des femmes. »
    Si chez l’homme la soif de pouvoir, de gloire, de reconnaissance et le machisme sont à proscrire, la masculinité, c'est aussi l'entreprise, le courage, l'amour du combat et du débat. Il faut en parler dans l'Eglise et ne pas seulement appeler ou afficher des valeurs de connotation plutôt féminines.

    Mon post a déclenché une longue discussion dont j’aimerais partager dans un deuxième temps ce que j’en ai retenu. Les échanges m’ont en effet conduit à nuancer mes propos et à affiner ma pensée.

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  • Un texte du 26 août 2014 de Natalia Trouiller

    L’enfant que j’ai vu en Irak, c’est lui qui m’a souri le premier. C’était une petite fille d’une dizaine d’années dans cette école d’Erbil transformée en gigantesque hall d’attente pour les réfugiés. Son sourire lumineux et immense essayait de me dire les mots en kurde que je ne comprenais pas. Ses parents, ses amis, ceux de sa ville de Mossoul qui avaient trouvé refuge dans cette école chaldéenne tenaient un dossier jaune à la main, liste dérisoire de tout ce qu’ils avaient perdu. Elle me souriait pendant que les adultes, les larmes aux yeux et le désespoir dans la voix, racontaient leur exil. Elle me souriait obstinément, sans discontinuer, et elle reste pour moi qui n’ai même pas compris son prénom le visage de l’enfance blessée de Mossoul.

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