• En conclusion du Grenelle de la famille, samedi 8 mars à la Mutualité à Paris, le philosophe Fabrice Hadjadj est venu éclairer cette question si simple, que chacun ressasse depuis le début du débat sur le mariage pour tous. Trente minutes d’exposé qui ont saisi l’auditoire, après dix-huit mois de manifestations pour scander que l’on est tous nés d’un homme et d’une femme, avec l’impression tenace d’enfoncer des portes ouvertes.

    La vidéo et le texte peuvent être retrouvés sur le site Liberté Politique à l'adresse
    http://www.libertepolitique.com/Actualite/Liberte-politique-TV/Fabrice-Hadjadj-Qu-est-ce-qu-une-famille

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  • Raymond PfisterUne pensée de Raymond Pfister

    Célébration eucharistique ou culte d’adoration, à quoi bon ? Pourquoi aller au culte ou à la messe dominicale ?

    Pour rencontrer Dieu, être touché par Dieu et être béni par lui, répondront peut-être tout naturellement bon nombre de chrétiens pour qui cela leur paraît être une évidence. Mais qu’en est-il vraiment ?

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  • Le titre de cet article est en lui-même source de questions :

    Qu’est-ce que la laïcité ? Quelles sont ses racines historiques ? La laïcité n’impose-t-elle pas d’intérioriser la foi et de rendre neutre l’espace public sur le plan religieux ? Un chrétien peut-il intervenir, en tant que chrétien, dans le débat public ? Autrement dit : Un chrétien doit-il taire ou peut-il afficher ses convictions religieuses s’il intervient dans le débat public ? Peut-on témoigner de notre foi au travail ? Si oui, dans quelles conditions ?

    C’est à ces questions que nous allons tenter de répondre.

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  • Raymond PfisterUne pensée de Raymond Pfister

    Faire appel au bon sens, n’est-ce pas une évidence partagée par tous, surtout quand faire preuve de bon sens semble tellement naturel ?
    On avance un argument qui devrait, semble-t-il, être franchement convaincant et déjà on pense avoir affaire à une logique au-dessus de tout soupçon qui ne peut que susciter le ralliement enthousiaste.
    Point de doute possible !?!

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  • Alain LEDAIN

    En cette fin d’année 1980, j’avais presque 21 ans et je préparais ma licence de mathématiques à l’université de Lille I. J’étais convaincu de l’existence de Dieu.

    Au début de la même année, je me serai déclaré athée, mais sans réflexion. Une phrase de la chanteuse et musicienne de rock Patti Smith m’avait d’ailleurs interpelé : « Nous sommes devenus une planète sans dieu, non par décision réfléchie, simplement par oubli. Les gens ne songent plus qu’à leurs télés. » Je ne songeais pas à ma télé. D’ailleurs je me posais beaucoup de questions existentielles. J’avais tenté de trouver des réponses dans la philosophie, mais en vain.

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  • La fin de la Chrétienté - Un livre de Chantal DELSOLUne réflexion sur la chrétienté de la philosophe (catholique) Chantal DELSOL 

    Parmi les sources de cet article : https://www.sudradio.fr/societe/chantal-delsol-la-chretiente-est-finie-en-tant-que-civilisation

    Selon la philosophe Chantal DELSOL, la chrétienté est finie en tant que civilisation. Elle ne parle pas du christianisme, qui n’est pas une religion perdue et qui continue à se déployer. 

    La chrétienté, c’est la civilisation dans laquelle le christianisme apporte ses croyances, ses lois, ses mœurs, sa morale (une vision des limites entre le bien et le mal), une manière de vivre. « Et c’est ça qui est effacé depuis les années 50-60, même si l’effacement a débuté bien avant », explique-t-elle au micro d’André BERCOFF sur Sud Radio.

    La période révolutionnaire a été le début de la fin de la Chrétienté. Ce début de la fin a peut-être même eu lieu au XVIème, XVIIème avec la philosophie des Lumières.

    Une civilisation peut être comparée à un être vivant qui naît, se développe et meurt. La Chrétienté, vieille de 16 siècles, agonise. Et les soubresauts pour la maintenir en vie n’y peuvent rien.

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  • Article initialement publié sur le site  « Les éveilleurs » dans Anthropologie le 

    Dans le tome I des Origines du totalitarisme (« sur l'antisémitisme », chapitre 3, 2°§)  Hannah Arendt remarquait que "L'égalité des conditions est à coup sûr un impératif fondamental de justice" ; mais elle faisait voir aussi que  c’est "l'une des plus grandes et des plus hasardeuses entreprises de l'humanité moderne". Curieux constat que d'affirmer qu'un tel héritage - l’égalité, ce socle de la modernité - puisse être taxé d’entreprise "hasardeuse". Arendt explique pourtant un peu plus loin que "c'est parce que l'égalité exige que je reconnaisse tout individu, quel qu'il soit, comme mon égal que les conflits entre des groupes différents qui, pour des motifs qui leurs sont propres, refusent de se reconnaître réciproquement cette égalité, revêtent des formes si effroyables." (Ibid. §4)

    La réflexion que mène Charles-Eric de saint Germain sur l'égalitarisme dans l'article "Tous égaux?" nous donne des éléments d'explication à propos de ce que Arendt constate et qui pourrait bien avoir valeur de prédiction. C'est sur les lectures de Tocqueville et de Nietzsche que s'appuie C.E. de saint Germain,  en passant par une approche originale de la posture de Calliclès dans le Gorgias de Platon ainsi que par un questionnement du sens profond de la conception paulinienne (et chrétienne) de l'égalité, pour comprendre les dérives égalitaires. L'uniformisation par identification est à dissocier d'une saine compréhension de l'égalité comprise comme équité.

    Sur la base d’une telle distinction, il nous sera alors davantage possible de comprendre en quel sens il est nécessaire de se battre pour l'égalité sans pour autant exiger que celle-ci dût impliquer un nivellement des conditions des citoyens que nous sommes. L’égalité, sans discernement, concrétisée par les lois récentes, est alors fustigée ; non pas par intolérance, mais au nom de l’intelligence qui nous permettra d’éviter la barbarie subséquente à une compréhension superficielle de l'idée d'égalité qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses et générer des violences aussi prévisibles qu'inouïes…"

    Nicodème

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  • Un article d'Agabus

    Nous vivons une époque où l’affect est exacerbé et la pensée molle.

    Une amie m’intimait : « Ne clame pas tout haut ce que tu penses, d’autres ont le droit de penser différemment ! » Ces autres pouvaient s’exprimer puisqu’ils reflétaient la majorité. Mais oser se démarquer !...

    Aujourd’hui, on ne pense plus : on exprime l’opinion générale. Éventuellement, on invective, on lance des anathèmes, on tourne en dérision, on accuse d’enfreindre les saintes « valeurs républicaines »… et surtout, on se montre blessé(e) ; on se revêt des habits de la victime.
    Dans cette situation, on ne réfléchit pas, on n'expose aucune pensée critique au risque d'être immédiatement enfermés dans la « cage aux phobes ».

    Sous de fallacieux prétextes, le débat d’idées est devenu périlleux. On confond l’expression d’une pensée forte et l’atteinte aux personnes, à leur affect. Remettre en question une idée, c’est stigmatiser des personnes, c’est stigmatiser des communautés. Curieusement, on ne parle plus alors de communautarisme…

    Pour terminer cette courte réflexion, une remarque : Charlie Hebdo est très politiquement correct puisqu’il tourne en dérision sans argumenter. D’autres, que l’on qualifie de « pseudo-intellectuels », sont violemment accusés car ils osent un raisonnement construit.

    Bienvenue dans l’ère de la pensée molle et de la haine farouche !

    Mais attention (en particulier dans les commentaires que vous pourriez rédiger suite à cet article) : n’entrons pas dans ce jeu « truqué » : N’opposons pas la haine à la haine, la malveillance à la malveillance… Tout au contraire, résistons en cultivant pertinence des idées et bienveillance envers les personnes, en étant mesurés, équilibrés et désireux de vérité.

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  • In memoriam Éric LEMAÎTRE

    Les mots nous manquent pour décrire l’immense tristesse suite au décès de notre ami Éric Lemaitre.

    Le texte qui suit est une symphonie des multiples commentaires de ses amis suite à son départ inattendu.

    Éric était un homme chaleureux, d’une bienveillance absolue et amoureux du Christ. Un homme de Dieu qui répandait un parfum d'amour fraternel. Chaque partage, chaque rencontre avec Éric étaient comme un moment de grâce.

    Il était un homme d’unité, sachant réunir des hommes et femmes de tout horizon. Intellectuellement brillant, c'était surtout la beauté de son cœur, son amour, son amitié, sa profondeur spirituelle et l’authenticité de sa foi qui nous ont marqués.

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  • Comment devenir plus catholiques... en s'inspirant des évangéliques

    Par Alain LEDAIN

    Comme vous le savez, je suis un chrétien évangélique de sensibilité charismatique. Je viens de terminer avidement la lecture du livre coécrit par Henrik Lindell et Pierre Jova « Comment devenir plus catholiques...en s'inspirant des évangéliques ».

    Je ne peux que le recommander à tous mes amis, quelle que soit la dénomination à laquelle ils appartiennent. Henrik est un ami. C’est quelqu’un que je connais et pour lequel j’ai beaucoup d’estime. Le livre qu’il a écrit avec Pierre Jova est très encourageant : très encourageant pour nous évangéliques car il met en avant nos points forts (restons humbles malgré tout !) et très encourageant pour les chrétiens catholiques, car ce livre cherche à faire grandir en eux une foi vivante et dynamique.

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