• Travailler le dimanche

    Extrait d'un communiqué de presse du CPDH

    A qui profite réellement le travail le dimanche ? Aux employés ? Aux consommateurs ? Ou aux grandes enseignes ?

    Se joignant aux multiples voix de la plupart des acteurs de la vie sociale, politique et religieuse, le CPDH - Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine – redoute très sérieusement qu’une extension partielle des dérogations ne soit une porte ouverte à la généralisation du travail le dimanche et dénonce les dommages importants qu’impliquerait cette libéralisation pour la société tout entière.

    Cette loi toucherait en particulier les travailleurs les plus pauvres ou les moins aptes à résister à la pression de leur employeur : l’actualité a déjà montré qu’un salarié n’est pas réellement en mesure de s’opposer à ce type de requête, et qu’un demandeur d’emploi risque fortement de se sentir obligé d’accepter de travailler le dimanche, pour ne pas perdre le Revenu de Solidarité Active.

    Enfin, une augmentation ou une généralisation du travail le dimanche, accentuerait le risque de laisser un peu plus les enfants et les jeunes livrés à eux-mêmes du fait de l’absence obligée de leurs parents. Qui alors serait prêt à assumer la responsabilité des conséquences de cette situation ?

    Pour le pasteur Florian Rochat, Président du CPDH, « Seul le repos dominical commun peut se partager et permettre ainsi de développer des liens humains et sociaux dont notre société individualiste a tellement besoin. C’est un besoin personnel, un cadeau familial, une avancée sociale. »

    Le CPDH encourage toute mesure propre à promouvoir les relations humaines qu’aucun consumérisme ne saurait remplacer. En conséquence, il s’oppose fermement à toute libéralisation du travail le dimanche. Privilégier les intérêts mercantiles au détriment du lien social reviendrait, une fois de plus, à instrumentaliser l’humain.


    En complément, vous pouviez écouter sur radio Notre-Dame, l’émission Focus du 7 juillet animée par Louis Daufresne qui recevait Joseph Thouvenel secrétaire général-adjoint de la CFTC


    "Entasser des biens matériels, c’est perdre le sens de l’homme, c’est perdre le sens de la société… Le bonheur, ce ne sont pas les centres commerciaux et l’entassement des biens matériels..."

     


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    Communiqué de Presse de Yves Bur (Député UMP)

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