Message personnel en cette fin d'année 2015

Par exemple : La différence première, celle des sexes, interdit de faire advenir la vie à soi seul. Et, en tant qu’homme, je suis insuffisant et handicapé du féminin… Mais dans la complémentarité des sexes, je peux faire naître la vie.

La différence est donc une bonne fragilité. Elle permet la rencontre de l’autre ; elle permet la fécondité.

A l’inverse, souhaiter être « comme des dieux » (Gn. 3 : 5), c’est-à-dire être tenté par la toute-puissance, c’est éprouver la mauvaise fragilité : la peur de l’autre, perçu comme un concurrent, comme un juge devant lequel je me cache. Je fais ici écho à ce verset du livre de la Genèse : « J’ai entendu ta voix […] et j’ai eu peur car je suis nu et je me suis caché. » (Gn. 3 : 10)

Il s’agit donc de choisir entre la bonne et la mauvaise fragilité, entre la vie et la mort (c’est-à-dire entre la relation ou la séparation relationnelle), entre l'acceptation de ce que nous sommes (fragiles) ou le masque lassant de la performance et de la compétitivité.

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En ce temps de Noël, je veux rappeler que le Tout-Puissant s’est rendu fragile en la personne d’un enfant pour rétablir la relation brisée avec l’homme... qui s'est voulu être comme Dieu !

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Je termine cette courte méditation par ma gratitude envers tous ceux et toutes celles qui m’ont soutenu, aidé, aimé durant cette année 2015. Je ne peux en faire une liste complète mais ils se reconnaîtront. Je suis très fier de leur être redevable et leur exprime ici ma profonde gratitude.

Nous sommes tous fragiles, tous susceptibles de casser… mais notre avenir est dans la sûre main de Dieu.

Alain LEDAIN - Décembre 2015