Alain LEDAIN - Partages, pensées, réflexions...
« … procure-toi le discernement… » (Pr. 4 : 7)
« … C’étaient des gens qui savaient discerner comment Israël devait agir en fonction des circonstances… » (1 Ch. 12 : 33)
J’espère que vous n’avez pas oublié ces questions pendant le déroulement de la chronique.
Au plan défensif : Comment notre société (qui est une société de consommation), notre contexte social et culturel nous influencent-t-ils… jusque dans notre spiritualité, jusque dans notre relation avec Dieu ?
Au plan offensif : Comment et dans quelle mesure peut-on influencer notre société ? Comment vivre et manifester, individuellement et en communauté, notre espérance dans un monde plongé dans « l’effacement de l’avenir » ?
Nous avions déjà souligné que « Se conformer à une société malade, c’est être malade. » (Richard Foster)
Or, « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis » (Galates 5 : 1) : il s’agit donc de « ne pas nous conformer au monde présent ». (Romains 12 : 2)
Nous ne sommes pas en phase avec la désespérance du monde. Peur et repli sur soi ne devraient pas dominer nos vies.
Je suis attristé de rencontrer des chrétiens « No future », de rencontrer des punks évangéliques. Je reprends volontiers les mots du philosophe, Patrick Viveret : « Le pessimisme est un luxe que nous ne pouvons plus nous autoriser. La parole est à l’action et à l’action transformatrice. »
Ecoutons plutôt Martin Luther King qui, dans son célèbre discours « J’ai fait un rêve », affirmait : « Avec une telle foi, nous serons capables de distinguer, dans les montagnes du désespoir, un caillou d’espérance. »
Où sont donc les hommes qui se battront pour manifester leur espérance, et donc leur courage et leur colère ?
« L'Église n'est réellement Église, que quand elle existe pour ceux qui n'en font pas partie. » (Dietrich Bonhoeffer)
Plus que jamais, nos contemporains ont besoin de nous !
« Ce que le monde attend des chrétiens est que les chrétiens parlent, à haute et claire voix… C’est qu’ils sortent de l’abstraction… » (Albert Camus) et de leur salière, ajouterai-je ! Sinon, nous serons aussi inutiles qu’un sel devenu fade : bons à être jeté !
Au travail, à la prière ! Plus jamais l’un sans l’autre pour ne plus tourner en rond !
AMEN