• Conclusion de l'ensemble des chroniques depuis septembre 2009

    Un article d'Alain LEDAIN

    Quel chemin parcouru !

    Cet ensemble de chroniques, nous l’avons démarré et placé sous deux versets :

    « … procure-toi le discernement… » (Pr. 4 : 7)

    « … C’étaient des gens qui savaient discerner comment Israël devait agir en fonction des circonstances… » (1 Ch. 12 : 33)

    Ont suivi deux types de questions :

    J’espère que vous n’avez pas oublié ces questions pendant le déroulement de la chronique.

    Au plan défensif : Comment notre société (qui est une société de consommation), notre contexte social et culturel nous influencent-t-ils… jusque dans notre spiritualité, jusque dans notre relation avec Dieu ?

    Au plan offensif : Comment et dans quelle mesure peut-on influencer notre société ? Comment vivre et manifester, individuellement et en communauté, notre espérance dans un monde plongé dans « l’effacement de l’avenir » ?

    Nous avions déjà souligné que « Se conformer à une société malade, c’est être malade. » (Richard Foster)

    Or, « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis » (Galates 5 : 1) : il s’agit donc de « ne pas nous conformer au monde présent ». (Romains 12 : 2)

    Nous avons un avenir et de l’espérance.

    Nous ne sommes pas en phase avec la désespérance du monde. Peur et repli sur soi ne devraient pas dominer nos vies.

    Je suis attristé de rencontrer des chrétiens « No future », de rencontrer des punks évangéliques. Je reprends volontiers les mots du philosophe, Patrick Viveret : « Le pessimisme est un luxe que nous ne pouvons plus nous autoriser. La parole est à l’action et à l’action transformatrice. »

    Ecoutons plutôt Martin Luther King qui, dans son célèbre discours « J’ai fait un rêve », affirmait : « Avec une telle foi, nous serons capables de distinguer, dans les montagnes du désespoir, un caillou d’espérance. »

    Où sont donc les hommes qui se battront pour manifester leur espérance, et donc leur courage et leur colère ?

    « L'Église n'est réellement Église, que quand elle existe pour ceux qui n'en font pas partie. » (Dietrich Bonhoeffer)

    Plus que jamais, nos contemporains ont besoin de nous !

    « Ce que le monde attend des chrétiens est que les chrétiens parlent, à haute et claire voix… C’est qu’ils sortent de l’abstraction… » (Albert Camus) et de leur salière, ajouterai-je ! Sinon, nous serons aussi inutiles qu’un sel devenu fade : bons à être jeté !

    Au travail, à la prière ! Plus jamais l’un sans l’autre pour ne plus tourner en rond !

    AMEN

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